NOS ANCIEN·NES LAURÉAT·ES

Rémy Cayuela, lauréat de la Mention Spéciale du Jury de la 8ème édition du Festival National du Court-Métrage Étudiant en 2009, pour son film Le Feuillu

Rémy Cayuela

Lauréat de la Mention Spéciale du Jury en 2009 pour Le Feuillu

Quel est votre parcours ?

J’ai étudié á l’ESAV à Toulouse et suis diplômé de leur section Réalisation. Après des stages à Paris (Canal+, Partizan), mon court-métrage Le Feuillu a été remarqué par George Bermann et il m’a donné ma chance dans le roster de Partizan ou j’ai réalisé mes premières publicités et clips. J’ai ensuite intégré la production Frenzy Paris et réalisé un clip pour les Naive New Beaters. Un agent à Londres m’a contacté et j’ai alors commencé à réaliser des clips pour des artistes anglais. J’ai pu réaliser un clip pour le DJ Wilkinson qui m’a fait gagner un UK Music Video Award.

À côté, j’ai continué à développer des projets de fiction et j’ai réalité deux autres court-métrages : À L’Amiable et Call Me Matthew (avec Jonathan Lambert et Camille Chamoux).

Aujourd’hui je développe un projet de série.

 

Quels souvenirs gardez-vous du festival ?

Mon court-métrage, Le Feuillu, c’était le classique  »Boy meets Girl ». Une rencontre, et très vite c’est le début d’une belle histoire. Le jeune couple part à la campagne mais le weekend romantique tourne court quand les beaux-parents s’invitent à l’improviste. Simple coïncidence ou plan machiavélique ?

Je n’avais pas eu la chance d’assister au festival en personne cette année-là mais ma participation au Festival et le succès du film ont été un énorme moteur pour moi. Pour croire en moi, pour continuer à créer. C’est un des premiers publics que j’ai pu  »rencontrer » et l’accueil chaleureux a été une vraie motivation. En réalisant ce film, je n’avais aucune idée qu’il pouvait avoir un tel succès. Je procédais étape par étape (écriture, casting, repérages, tournage, post-prod, etc.) sans imaginer l’impact du produit fini. Ça a été vraiment surprenant pour moi, et je voulais remercier le Festival pour votre support, votre accueil et d’avoir cru en mon film.

 

Quels conseils donneriez-vous à un·e jeune réalisateur·rice ?

Deux conseils sont, je pense, essentiels pour réussir. Le premier c’est de « faire ». N’hésitez pas à prendre une caméra et à commencer à shooter des mini court-métrages, à tester des choses, c’est la meilleure école ! Le deuxième c’est de ne pas penser au public. Faites le film que vous voulez voir, peu importe si ça n’a pas l’air conventionnel. C’est comme ça que vous pourrez vous distinguer et affirmer votre style.